[hrp] Un peu plus long cette fois, et un peu plus de précisions sur le scénario
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Rouge comme le marbre
(deuxieme partie)
Dans son bureau de l’arrondissement D, le commissaire Shwiessel lisait avec attention une missive provenant directement des hautes sphères de Southtown.
« Ordre Prioritaire ;
Face à la dégradation constante de la sécurité civile et aux affronts incessants des groupes de combats indépendants, groupes terroristes,
ou bandes criminelles organisées ; le gouvernement communal de Southtown doit réagir.
La spécialisation des unités d’investigations donc vous faites partie est une nécessité absolue.
Votre affectation sera prioritaire par rapport a toute celles des autres unités d’investigation.
Affectation : répression des sociétés d’assassinats sur gages.
Bon courage.
Cordialement : secrétaire intérieur du gouvernement communal. »Shwiessel déposa la lettre sur son bureau et sourit.
Enfin il l’avait, l’ordre d’aller « foutre en l’air » les piliers de cette jungle sociale qu’est Southtown.
Shwiessel était le flic par excellence, le type droit et déterminé, qui n’abandonne jamais et poursuit ses idéaux jusqu’au bout.
Il attendais depuis longtemps cette autorisation qui lui donnait les « plein pouvoirs », mobilisation de n’importe quelle unité d’investigation ou d’intervention armée, et le permis de tuer dans le cadre des opérations de répression.
Le gouvernement passait la vitesse supérieure, la grande battue pouvait commencer.
Shwiessel sourit, s’étira, bu une gorgée de son café et commença a mobiliser ses hommes.
Sur le mur de son bureau était épinglé une série de photos faisant références à des assassinats non élucidés que Shwiessel estimait liés, le dernier en date était un avocat tué par balles au bout de la jetée des Docks...
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Dans les bas quartiers de la ville Oldshame marchait vers le vigile qui gardait la porte d’une énorme usine désaffectée, il lui tendis une invitation falsifiée et fut autorisé à passer la porte.
Oldshame portait un costume noir impeccable, une cravate rouge et un bandeau triangulaire noir qui lui masquait le visage du nez au cou.
Il avançait au cœur d’une foule de jet-setteurs tous déguisés avec comme couleur récurrente le noir.
L’usine avait été transformée en une espèce de discothèque géante pleine à craquer de gens de la haute société venus prendre leur dose de « night-pleasure ».
Oldshame avançait lentement, droit et assuré, au milieu des danseurs plus ou moins allumés qui laissaient autour de lui un petit cercle vide.
« Un amas d’imbéciles fortunés et débauchés… Voila quelque chose qui va bien à Southtown » Pensa t-il.
La suite se passât en quelques secondes a peine.
Il arrivât a la hauteur de deux vigiles gardant une porte à doubles battants.
Ils le dévisagèrent un instant mais ne tentèrent pas de lui demander de rebrousser chemin, la musique électronique couvrant le dernier des cris....
Deux éclats métalliques les avertirent qu’Oldshame dégainait deux Mk23 équipés de silencieux, ils n’eurent que le temps d’entendre les cliquetis des culasses arrivant en butée, au moment exact ou la musique marquait un « break », soupir silencieux au milieu de ce carnaval grotesque.
Un flash disparut dans les néons et les fumées, les deux douilles ricochèrent sur le sol, et tout s’enchaîna.
Oldshame ouvrit les battants d’un coup de pied et déclencha a nouveau les deux percuteurs, canons pointés vers un type médusé assit derrière son bureau a l’opposé de la salle.
Il s’effondra en silence tandis qu’Oldshame courait à travers la pièce luxueuse aux murs tendus de toiles vert émeraude et au sol de marbre rouge; sauta le bureau avant de se jeter à travers la grande fenêtre de la pièce. Il roula sur le trottoir en contrebas et grimpa dans une voiture l’attendant un peu plus loin.
Elle disparut rapidement dans la nuit.
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Shwiessel fut avertit rapidement qu’un triple meurtre avait eu lieu en plein milieu d’une rave organisée par la haute société.
Il avait trouvé curieux l’accès de poésie morbide de l’agent qui était sur les lieux
« Le sang du type se confond avec le marbre de la salle ».
"Type" qui s'avèrait etre une huile du ministère, et accessoirement, organisateur de ce rassemblement stupide.
Avant de se rendre sur les lieux un coup de fil du secrétariat intérieur lui signifiait de se « bouger le cul » en politiquement correct.
Un meurtre aussi osé en plein milieu d’un lieu sous surveillance était dur à avaler pour les autorités.
Shwiessel faillit répliquer que ces raves à gosse de riche étaient de toute manière de vrais nids à emmerdes, mais encaissa sans broncher.
Il avait une nouvelle piste, c’était déja ça de pris.